vendredi 8 février 2013

Voyage, voyage ! PLUS LOIN QUE LA NUIT ET LE JOUUUUUR

Préparer un voyage à l'étranger n'est pas difficile, mais en soi, ça représente des sacrés changements. Et encore, j'ai le chance de faire partie de ceux qui n'accordent absolument pas d'importance aux choses matérielles, et du coup, quitter un environnement rempli de mes affaires de m'a jamais torturé.

Quand je suis partie à Londres la première fois, l'impatience était à son maximum -déjà parce que j'avais un stage de fou et j'allais dans une ville inconnue- mais surtout, je n'avais qu'une seule hâte : quitter Paris. 
Oui, je n'aime pas Paris, et plus ça va pire c'est, vous pouvez me jeter des avions de papiers si vous voulez, ça ne changera pas mon opinion (je ne suis pas à côté de la chambre de Fan' en ce moment, et je peux l'entendre faire "rooooooh").

La deuxième fois que je suis partie sur Londres, c'est aussi passé comme une lettre à la poste, genre "ça va, je suis rôdée, je connais déjà", j'avais besoin d'un nouveau souffle et toute façon, je n'avais plus de maison à Paris ou nulle part (et là j'entends ma mère faire "roooooh").

Là, j'avoue que pour la première fois de ma vie, je fais moins la maligne concernant "je-fais-mes-bagages-et-je-m'en-vais-na-!" parce que le voyage que je prépare est de : 1) pour une durée plus longue que j'ai jamais fait et de 2) de l'autre côté de l'Atlantique.
Moi qui pensais trop gérer pendant que je travaillais dans mon pub, à me dire "mouais, en fait, ça va" ; après avoir terminé, je me suis retrouvée plutôt comme ça :

Bref. Là où je voulais en venir à la suite à cet article, c'est surtout parler voyage avec des personnes qui envisagent de partir dans la réalité ou leurs rêves. J'ai reçu beaucoup (oui, beaucoup !) de mails d'amis ou d'amis d'amis me demandant des "comment tu as fais ?" à propos des mes divers départs, et même si je n'ai pas la science infuse, je voulais apporter ma petite opinion sur mon mode de vie de "j'ai la bougeotte".

Leçon numéro 1:


Un voyage, ça se prépare, bougre de nom d'une bique. Non, on ne décide pas de partir comme ça, à l'arrache, sauf si on a VRAAAAAIMENT la niaque et pas la trouille (et du coup qu'on est vraiment badass). Si on veut un minimum de confort et un minimum de stress : on an-ti-cipe.
 

Leçon numéro 2


 Par pitié, ne prenez pas les gens qui l'ont fait avant vous pour Google. Faire des recherches, ce n'est PAS envoyer un mail en disant "bon allez raconte moi comment tu as fait quoi" à quelqu'un. Si vous avez le temps de trainer sur Facebook pendant 4 heures, vous pouvez caler 1 heure pour aller à la pêche aux infos concernant votre destination. Toute façon, personne le fera pour vous. D'ailleurs, je compte faire un petit article sur les trucs et astuces que j'ai constaté à Londres, et même si je sais que j'ai un milliard de lecteurs et que vous allez arrêter de respirer en attendant ce prochain article, il existe tout de même des sites blindés de témoignages, forums, et autres facéties pour vous aider. Profitez des technologies, et pas seulement pour mettre des photos du dernier repas que vous avez mangé, à poil sur un toit.

Leçon numéro 3


Pensez à tout. Vos papiers, votre sécu, votre assurance, votre perspective d'études ou de travail, la langue dans laquelle vous allez parler car OUI, même s'il y a des gens charmants, il y a des fois où vous allez être tout seul comme un con, perdu et si vous avez de la chance, sous la pluie et dans la nuit. (oui ça sent le vécu). En gros, ne rendez pas votre vie compliquée.

Finalement...


OSEZ. Ne me dîtes pas "tu as de la chaaance" parce que non, ce n'est pas une question de chance. Là où j'ai eu de la chance, c'est de rencontrer des gens formidable. La suite, c'est juste le résultat de "j'ai bougé mes fesses". Aussi simple que ça.


Maintenant, imaginez que je me retire de la pièce avec une petite musique d'ascenseur.

Voilà.
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